Albert Audoux est aux aguets. Le responsable de l’étang de la Demoiselle surveille de près le niveau d’eau de l’étang de la Demoiselle, qui baisse à toute vitesse. « Pour la première digue, ça ne va pas très bien, il doit rester 30 centimètres d’eau. Les poissons sont encore là. » La deuxième digue, dont la profondeur de l’eau estimée à 80 centimètres, fait sa petite vie. Un repli pour les poissons de la première digue en cas de problème. Albert Audoux implore le ciel. « L’étang ne se remplit qu’avec de l’eau de pluie qui vient des prés, des montagnes. » Il n’aimerait pas revivre l’épisode caniculaire des deux dernières années, surtout celui de 2018. L’étang faisait peine à voir. « Il faudrait des nuits fraîches », espère Alain Mangel, le président. Il attend le mois prochain pour évaluer la situation de cette étendue d’eau partagée entre les deux communes de Remiremont et Saint-Nabord. « On espère que l’étang va tenir. » Histoire d’empêcher une opération sauvegarde, désagréable pour le poisson et l’homme.
Les pêcheurs peuvent encore se faire plaisir dans ce royaume de la carpe, du brochet, des gardons et des tanches. Ils ne manquent pas de place dans cet espace de 15 hectares où la profondeur peut atteindre, si Poséidon le veut, 2,20 mètres. De quoi noyer son regard pour le promeneur. Sous cette chaleur écrasante, des habitués ont passé leur dimanche sur leur chaise, à l’ombre d’une hétraie-sapinière bienvenue. « Il y a toujours un peu de vent », confirme Albert Audoux. Et d’espoir.
August 09, 2020 at 08:02PM
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remiremont. Le niveau de l'étang de la Demoiselle sous surveillance - Vosges Matin
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