Réservé aux abonnés
Une étude de l’Ifremer de Sète démontre une évolution positive de l’eau de la lagune sur 50 ans.
La surveillance accrue de la pollution permet un véritable progrès pour les écosystèmes, à condition qu’elle soit suivie d’actions concrètes. Cependant ces transformations peuvent être longues à se dessiner. Sur l’étang de Thau, dans l’Hérault, l’installation de stations d’épuration a mis trente ans avant de permettre un retour à une qualité satisfaisante de l’eau.
«Dans les années 1970 la population a doublé sur la région de Sète, explique Valérie Derolez, chercheuse au laboratoire Environnement et ressources de l’Ifremer à Sète. On a constaté une augmentation des rejets de nitrate et de phosphate dans l’eau.» Une pollution qui a nourri le phytoplancton, qui s’est multiplié, provoquant une disparition des herbiers au fond de l’étang. Un bouleversement qui a amené la multiplication des épisodes de «malaïgues», une sorte d’asphyxie de l’étang. «Concrètement c’est comme si tout l’écosystème faisait une crise de foie», explique la scientifique. Des épisodes d’autant plus dramatiques que l’étang
July 09, 2020 at 10:57AM
https://ift.tt/2CkO5JY
La lente réhabilitation de l'écosystème de l'étang de Thau - Le Figaro
https://ift.tt/3etGGWT
étang
No comments:
Post a Comment